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Sa peinture s’inspire de son environnement proche dans une interprétation très libre. Des arbres, des champs, des pierres,… Son dernier travail raconte la courte vie d’un groupe de poussins. Elevés avec respect, regardés avec affection mais destinés à être mangés.

Exposition visible du 3 au 29 mai dans notre gallerie // ouverture les soirs de concerts et sur demande

 

Brigitte Bonnaire Artiste peintre

Brigitte Bonnaire vit dans le sud de la France, dans un recoin isolé des
Baronnies.
Sa peinture s’imprègne de ce qu’elle a sous les yeux, une nature rudoyée par
le sec, le chaud et le froid. Comme ailleurs dans le monde, menacée.
La danse, qu’elle pratique depuis toujours, et les activités au grand air, font du
mouvement le coeur de son travail.
« Par le passé j’ai représenté des corps en danse. A la suite d’un incendie qui a
ravagé mon environnement proche il y a bientôt deux ans, j’ai commencé à
utiliser le charbon de bois ramassé sur place, puis j’en suis venue à
m’enfoncer entre les branchages carbonisés avec mes châssis. Il ne s’agit plus
là de représenter le mouvement mais d’établir une sorte de dialogue entre la
forêt dévastée et moi qui bouge. Cet échange ne se fait pas dans la douceur.
Si l’idée de départ était de satisfaire un besoin de consolation, de la forêt et
de moi-même, cela s’est transformé sur place en quelque chose de très brutal,
que je m’applique à travestir, de retour à l’atelier.
Plus récemment j’ai travaillé à partir d’un autre paradoxe : la contemplation
attendrie d’un groupe de poussins, de leur naissance jusqu’à leurs six mois,
date limite de vie pour la plupart d’entre eux. »