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Le grand Wendo Kolosoy, disparu en 2008, l’avait prédit : ses musiciens feraient une dernière tournée internationale à l’âge de 80 ans. Sous la protection des féticheurs de Kinshasa, Bikunda et son orchestre ont donc repris du service : il leur reste un rêve à accomplir…

En République Démocratique du Congo (RDC), le dimanche est le jour des deuils. Dans la tentaculaire Kinshasa, c’est avec la Grande Faucheuse que vous partagerez une bière Primus bien “frappée” – bien fraîche – en écoutant une rumba langoureuse, crachée par les énormes baffles qui rythment le carnaval des enterrements. Après avoir tourné le dos au fleuve Congo en direction du centre névralgique, après avoir passé Matonge et tourné autour du rond-point Victoire, après avoir parcouru une longue artère bordée de ngandas (terrasses) et décorée de couronnes mortuaires, engouffrez-vous dans cette ruelle terreuse des quartiers mal famés : c’est là, au plus profond du chaos kinois, que nous avons retrouvé Bakolo Music International.

Bakolo Music International, dont le nom signifie “pionniers de la musique”, est le plus ancien groupe de rumba congolaise (mélange de rumba, cha cha cha, biguine et tango) de Kinshasa : issu des formations Victoria Kin et Bakolo Miziki International, sa création remonte à 1948. Ses jeunes musiciens accompagnaient alors Wendo Kolosoy, père de la rumba congolaise et créateur cette même année de « Marie-Louise ». Une chanson qui fit danser toute l’Afrique de l’Ouest, si irrésistiblement qu’on racontait qu’elle pouvait rendre la vie aux morts, ce qui valut à Papa Wendo d’être chassé de Kinshasa par l’Eglise catholique. Le maître est mort en 2008, à l’âge de 83 ans, après avoir interprété la rumba congolaise dans le monde entier. Mais Bakolo Music International n’a pas lâché le flambeau et continue de jouer « Marie-Louise » et autres classiques du genre comme l’irrésistible « Philosophie », de Jean Serge Essous et les Bantous de la Capitale.

Mitch, DJ de Genève, s’intéresse depuis son adolescence au jazz et au blues. Il a ainsi acquis au fil des années une solide collection de disques. Depuis 2002, il s’est proposé de les faire partager à un public plus large au cours de différentes soirées qui se sont déroulées dans le milieu alternatif genevois. Son répertoire couvre les styles les plus divers de la musique de danse afro-américaine, du swing des années 1920-1930 au soul et au funk des années 1960-1970, en passant par le rhythm ‘n’ blues et le rock ‘n’ roll noir. Il comprend également les musiques caribéennes, en particulier le calypso, le ska, le rocksteady, le reggae, la cumbia et la musique afro-cubaine, ainsi que la musique congolaise et d’Afrique du Sud. Il a eu ainsi l’occasion de se produire dans les principaux lieux de la scène alternative genevoise, l’Usine, la Gravière, la Bretelle et les fêtes sauvages. Il est un invité régulier du Romandie à Lausanne, du Down-TownK à Neuchâtel et dans des festivals tels le Paléo à Nyon ou le Palp à Martigny Il s’est aussi produit à Berlin, au côté de l’Electronic Swing Orchestra, Il a joué ainsi au Keller Kultstätte, au Badehaus Szimpla, au Sysiphos, au Rummelsbucht.

https://www.youtube.com/watch?v=gF00fViRWNc